CONFERENCES

11h30-12h00 : Brice Sorli (équipe RFEF)

« Imagerie Médicale 3D dynamique »

Prothèses orthopédiques connectées, imagerie dynamique, et partenariat avec la start-up Bonetag.

14h30-15h00: Alain Giani (équipe M2N)

« La microélectronique – Les micro et nanotechnologies, quésaco? »

La microélectronique est une spécialité du domaine de l’électronique qui s’intéresse à l’étude et à la fabrication de composants électroniques à l’échelle micrométrique (1 million de fois plus petit qu’un mètre). Elle utilise des courants électriques pour transmettre, traiter ou stocker des informations. Les technologies de la micro et nano électronique, permettant de fabriquer ces composants, sont, en grande partie, à l’origine des formidables progrès réalisés ces dernières décennies dans le domaine entres autres de l’informatique, des télécommunications et de l’imagerie.

16h00-16h30: Thierry Talierco (équipe NanoMIR)

« Sculpter la matière à l’échelle nanométrique pour soigner et protéger »

Nous découvrirons comment sculpter la matière à l’échelle nanométrique afin de fabriquer des sources de lumière et des détecteurs très efficaces pour détecter des molécules en faible quantité et contrôler les concentrations d’espèces gazeuses dans l’atmosphère. Ces applications développées dans la gamme spectrale de l’infrarouge, « la lumière qui réchauffe », permettent de soigner et protéger les populations de manière plus efficace.

 

ATELIERS

Lauris Copin, en lien avec la conférence de Brice Sorli pour RFEF 

« Imagerie Médicale 3D dynamique »

Nous verrons notamment comment notre recherche institutionnelle se fait en partenariat avec des structures privées pour aboutir à des solutions concrètes.

Arnaud Garnache-Creuillot et son équipe pour Photéra/HERMES 

  • Atelier 1 « Une pince optique pour application biologie-santé »
  • Atelier 2 « Une plate-forme technologique dédiée aux ondes hyperfréquences et aux objets intelligents connectés »
  • Atelier 3 « Une source lumineuse invisible « de couleur » THZ pour application en agroenvironnement »

La Lumière est une substance furtive, impalpable et duale, à la fois une onde électromagnétique et un corpuscule « le photon »: elle se propage dix mille fois plus vite que la plus rapide des fusées dans l’espace, traverse notre Univers en projetant l’image de son passé sur treize milliards d’années sans perdre sa cohérence (information). Malgré ce mystère, beaucoup de ses propriétés « magiques » ont été découvertes, étudiées et utilisées par l’Homme depuis la nuit des temps.

L’œil humain ne voit qu’une infime partie du spectre de la lumière, le visible :  la lumière possède en réalité une palette incommensurable de « couleurs », nommées longueurs d’onde λ (ou fréquences en Hz), qui s’étend des rayons gamma, au visible, à l’infrarouge jusqu’aux ondes radio, soit de l’échelle sub-atomique à l’unité astronomique.

Nous présenterons des recherches et applications sociétales, sur comment modeler, contrôler et propager des sources de lumière cohérente de couleur visible/proche-Infrarouge/infra-rouge/hyper-fréquence, à l’aide des nanotechnologies actuelles : manipuler en 3D des objets sub-micrométriques sans contact en exploitant l’aspect corpusculaire ; communiquer entre deux points matériels ou sonder la matière de manière non destructive en exploitant l’aspect ondulatoire.

Luigi Dilillo et son équipe pour RADIAC 

  • Atelier 1 « Expérimentation en accélérateur de particules »

Les équipements électroniques opérant au sein des environnements aérospatiaux sont vulnérables à divers effets entraînant des défaillances et des erreurs système. La radiation, en particulier, constitue l’une des principales cause de ces problèmes, car elle est composée de particules ionisantes qui pénètrent les nœuds sensibles des systèmes électroniques, engendrant diverses conséquences néfastes. Dans le contexte spatial, par exemple, plusieurs effets doivent être pris en compte, notamment l’accumulation de doses, les effets liés à un événement unique, les dommages par déplacement et les effets de charge internes/superficiels. Ces effets peuvent avoir un impact significatif sur les performances des dispositifs électroniques.

Pour remédier à ces problèmes, il est impératif de qualifier les dispositifs électroniques et d’améliorer notre compréhension de leur comportement dans des environnements soumis à une forte radiation. Cela implique généralement la réalisation d’expériences au sein d’accélérateurs de particules en utilisant divers types de particules telles que les neutrons, les protons et les ions lourds pour reproduire les effets de la radiation. Grâce à ces expériences, des informations précieuses peuvent être obtenues concernant les performances de différents composants électroniques, tels que les processeurs et les mémoires, en présence de radiation. En fin de compte, cette connaissance renforce notre compréhension globale des effets de la radiation et de la manière de préparer les applications à résister à de telles conditions extrêmes.

  • Atelier 2 «Expérience RES – nanosatellite MTCube»

Les systèmes embarqués sont souvent utilisés dans des environnements hostiles, où des particules ionisantes interagissent avec des semi-conducteurs, provoquant un comportement fautif. L’environnement atmosphérique, par exemple, présente une cascade de particules secondaires, notamment des neutrons, des protons et des électrons, en raison de l’interaction des gaz atmosphériques et des rayons cosmiques galactiques. L’interaction de ces particules avec l’électronique peut entraîner des défauts transitoires, permanents ou intermittents. Par conséquent, les systèmes électroniques peuvent subir des dysfonctionnements et des défaillances catastrophiques. Bien que les particules induisant une dose ionisante totale (DIT) puissent être efficacement protégées en orbite basse (Low-Earth Orbit, LEO), les particules responsables des effets dûs à un événement unique (Single Event Effects, SEE) posent toujours un problème pour la fiabilité de l’électronique. Cela est particulièrement préoccupant compte tenu de l’utilisation croissante de composants commerciaux disponibles dans le commerce (Commercial-Off-The-Shelf, COTS) qui ne sont pas conçus pour des applications spatiales. Cette étude explore les types de mémoires suivants : SRAM, FRAM, MRAM et NAND Flash. Sur la base des résultats des tests SEE, les mécanismes de défaillance possibles induits par les particules SEE sur ces dispositifs sont analysés. L’expérience scientifique RES (Radiation Effect Study) a été développée pour comparer la réponse de ces dispositifs avec des mesures réelles en orbite dans le nanosatellite MTCube (Memory Test CubeSat).

Aurore Vicet de l’équipe NanoMIR 

« Détecteur laser photoacoustique pour la mesure de gaz»

Les changements en cours dans la composition de l’atmosphère, dûs à des influences naturelles et anthropiques, affectent non seulement le climat et les processus atmosphériques, mais ont également un impact négatif sur la qualité de l’air (et donc sur la santé humaine), le cycle hydrologique et les écosystèmes, et par conséquent sur les développements économiques.

Maëva Fagot, Audrey Glibert, Fernando Gonzales-Posada-Flores et Thierry Taliercio de l’équipe NanoMIR 

« Sculpter la matière à l’échelle nanométrique pour soigner et protéger»

Présentation de manière ludique: comment sont fabriqués les composants électroniques et optoélectroniques? Puis vous seront présentés les « Transformers » qui déposent la matière à la monocouche atomique près avant d’être sculptés au nanomètre près en salle propre afin de fabriquer des lasers et des détecteurs infrarouges. 

Ecran avec jeu ArtFX

« Jeu video Lucidity »

 Dans ce jeu été développé en collaboration avec les étudiants de l’école ArtFX (Ecole supérieure internationale des métiers du cinéma, des effets spéciaux, de l’animation 2D, 3D, du jeu vidéo) ; vous y incarnerez un étudiant en électronique qui se trouve pris au piège dans les confins d’un étrange laboratoire onirique. Entre microscopes, drones de compagnie et colonnes Grecques, parviendrez-vous à vous réveiller ?

Stéphanie Parola pour M@CSEE

« Caractérisations optoélectriques de cellules photovoltaïques»

Dans le contexte actuel de développement des énergies renouvelables, le laboratoire IES travaille sur l’élaboration de cellules photovoltaïques et thermophotovoltaïques à base de matériaux innovants. Le principe de fonctionnement ainsi que les étapes de fabrication de ces cellules seront expliqués. La salle de caractérisations sera ouverte au public afin de montrer le principe des tests de cellules.

Thierry Martire et Carole Henaux pour GEMS 

« La bobine de Tesla » (plus de 10 000V)

Les recherches de l’équipe GEMS se situent dans le contexte des grands défis économiques et sociaux associés à la transition énergétique. Elles ont pour but de renforcer le vecteur électrique, aussi bien dans le déploiement des énergies renouvelables et leur transport en haute tension continue, que dans la révolution de la miniaturisation industrielle visant à contribuer au développement des systèmes de puissance de demain.

« Visite » du MBE, en lien avec la conférence de Thierry Talierco pour NanoMIR

« Comment sont fabriqués les composants électroniques et optoélectroniques? »

« Visite » de la Salle Blanche, en lien avec la conférence de Alain Giani pour M2N

« Présentation des technologies de la micro et nano électronique »

La microélectronique est une spécialité du domaine de l’électronique qui s’intéresse à l’étude et à la fabrication de composants électroniques à l’échelle micrométrique (1 million de fois plus petit qu’un mètre). Elle utilise des courants électriques pour transmettre, traiter ou stocker des informations. Les technologies de la micro et nano électronique, permettant de fabriquer ces composants, sont, en grande partie, à l’origine des formidables progrès réalisés ces dernières décennies dans le domaine entres autres de l’informatique, des télécommunications et de l’imagerie.

Vincent Lechien

« Capteurs Made in IES »

Martin Verdier

« Communication sous-marine »